Vidéo: Le pétrole - Résumé de l'histoire moderne du pétrole 2025
L'histoire économique du développement des ressources naturelles au Canada a valu à la nation une marque mondiale de «bûcherons et tireurs d'eau». "Depuis, l'économiste politique canadien Jim Stanford a introduit une itération plus contemporaine des" tailleurs de bois et pomper de pétrole ".
Aujourd'hui, le Canada est le cinquième plus grand producteur de gaz naturel et de pétrole brut au monde et il a une longue tradition d'exportation nette d'énergie.
La forte corrélation positive entre le dollar canadien et le prix du pétrole reflète l'importance du secteur pétrolier et gazier dans l'économie canadienne actuelle.
Le Conseil de défense des ressources nationales affirme que «sur la période de 2001 à 2013, la corrélation entre le dollar canadien et le prix du pétrole WTI était de 92%. Par conséquent, lorsque le prix du pétrole a chuté en dessous de 30 $ le baril en janvier 2016, le dollar canadien a atteint son plus bas niveau depuis 13 ans, à moins de 70 cents du dollar américain. Même si une monnaie faible a le potentiel de stimuler une économie, cela n'a pas été le cas pour le Canada, comme en témoigne le ralentissement économique actuel. Le faible prix du pétrole brut expose la vulnérabilité de l'économie canadienne aux cycles d'expansion et de ralentissement de l'industrie pétrolière et gazière. Un récent rapport publié par l'Ivey Business School a révélé que le PIB trimestriel au Canada a diminué de 0,6% en réponse à la chute des prix du pétrole de plus de 40 $ le baril depuis août 2014.
Les prix légèrement supérieurs à mars 2016 devraient rester bas.
Selon Goldman Sachs, le prix du pétrole devrait rester bas pour les 15 prochaines années avec un prix à long terme de 50 dollars le baril. Toutefois, l'OPEP prévoit que le prix du pétrole atteindra graduellement 80 dollars le baril d'ici 2020.
Malgré cette divergence et l'incertitude générale entourant les prévisions pétrolières à long terme, les impacts actuels du pétrole bon marché devraient servir de tremplin appel pour le Canada. La santé de l'économie canadienne exige une diversification pour limiter les conséquences potentiellement dangereuses d'une dépendance excessive à l'égard du secteur pétrolier et gazier à long terme.
Le Canada possède la troisième plus grande réserve de pétrole prouvée au monde, derrière l'Arabie saoudite et le Venezuela. Cependant, 97% des réserves de pétrole du pays sont stockées dans des sables bitumineux situés presque entièrement en Alberta. Le développement des sables bitumineux de l'Alberta a fait l'objet d'un examen minutieux en raison des coûts sociaux et environnementaux associés à la production de sables bitumineux. Le Sierra Club du Canada déclare que «le développement des sables bitumineux produit 4 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel. «Selon Environnement Canada, le développement des sables bitumineux à forte teneur en carbone est considéré comme la source d'émissions de gaz à effet de serre qui connaît la croissance la plus rapide au Canada.La croissance des sables bitumineux place le Canada sur la bonne voie pour surpasser de 56% l'objectif national d'émissions de gaz à effet de serre de 2030 fixé à la COP21. Pour combler l'écart en matière d'émissions, le Canada doit prendre des mesures immédiates et drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les émissions provenant du développement des sables bitumineux.
Un prix bas du pétrole pourrait jouer un rôle prometteur dans la réduction de cet écart d'émissions en écartant du marché les huiles de sables bitumineux à coût élevé. Le seuil de rentabilité pour les nouveaux projets in situ était de 84 $. 99 par baril avec des mines autonomes nécessitant plus de 105 $. 54 par baril à l'équilibre. Même en utilisant la prévision plus optimiste de l'OPEP pour les prix du pétrole de 2020, le développement des sables bitumineux ne sera pas l'investissement lucratif qu'il était autrefois lorsque les prix du pétrole étaient élevés.
Les impacts observés de la faiblesse des prix du pétrole sur l'économie canadienne nous rappellent qu'en dépit d'une économie industrialisée moderne, le Canada est toujours lié à ses origines de dépendance du secteur des ressources naturelles. Au XX e siècle, le Canada a réduit sa dépendance économique à l'égard des ressources naturelles et diversifié efficacement son économie. Cependant, au cours de la dernière décennie, le Canada a inversé sa trajectoire économique en l'éloignant d'une plus grande diversification en raison de l'augmentation constante des exportations de pétrole. Ce retour en arrière vers la dépendance à l'égard des ressources est en partie attribuable à l'augmentation de la production de sables bitumineux. À l'avenir, il est évident que le Canada doit redéfinir son économie en l'éloignant de l'industrie pétrolière et gazière, en particulier des sables bitumineux, pour demeurer en santé et avoir une chance de respecter ses engagements en matière de changements climatiques. La faiblesse des prix du pétrole au cours de la dernière année, conjuguée à un contexte réglementaire anticipé à l'appui de normes d'émissions plus strictes, indique clairement que le Canada doit diversifier ses activités pour maintenir une économie «résiliente, stable et durable».
Comment le prix du pétrole brut affecte les prix du gaz

Les prix du pétrole brut affectent 71% du prix du gaz. Les prix du pétrole sont volatils. En conséquence, les prix du gaz sont volatils depuis 2008.
Les prix bas du pétrole

À Mesure que les prix des matières premières chutent, les producteurs réduisent leur production. Cela conduit finalement à une offre très réduite, de sorte que toute demande provoquera une hausse des prix.
Le prix du pétrole brut et les prix des actions

Les indices boursiers comprennent de nombreuses entreprises du secteur pétrolier. Par conséquent, la volatilité du prix du pétrole brut peut entraîner une volatilité des actions.