L'impact environnemental de l'industrie de la mode

Le recyclage des textiles est un sujet d'importance cruciale, mais une analyse des causes profondes de l'impact sur la mode et l'environnement suggère que nous explorions tout le cycle de vie des vêtements à la recherche de solutions. Ces vêtements peu coûteux dans votre panier peuvent avoir des conséquences climatiques catastrophiques.

Tel est le message du détaillant de mode Zady, qui a lancé un nouveau projet de recherche intitulé The New Standard , une plate-forme conçue pour exposer des informations critiques sur les ramifications du dollar. 7 milliards de milliards d'industries mondiales de la mode et du textile - une industrie qui emploie directement 75 millions de personnes.

L'objectif de la nouvelle norme est d'aider les consommateurs à prendre des décisions plus responsables. Selon Zady, cela constitue une première dans l'industrie en fournissant une telle visibilité sur l'éventail des impacts environnementaux et sociaux créés par la production de mode. En partageant ces découvertes, dit Zady, elle «tient un miroir de l'industrie de la mode et de son impact dévastateur sur nos océans, l'eau potable, les forêts, les changements climatiques et les gens du monde entier pour aider les consommateurs à voter pour leurs vêtements propres. . "

Ce manque de visibilité sur la chaîne d'approvisionnement de la mode a obscurci les résultats négatifs tels que la pollution, les pratiques de travail contraires à l'éthique et la production toujours croissante de déchets. Le résident américain moyen jette environ 70 livres de vêtements chaque année, avec 85 pour cent se retrouvent dans des décharges ou des incinérateurs. Un autre fait qui fait réfléchir, estimé à 46 $. 7 milliards de vêtements non portés sont oubliés dans les placards de U. K.

résidences. Le taux de recyclage des textiles reste très décevant.

"Nous avons développé The New Standard pour nous aider à comprendre comment nous, en tant qu'industrie, allons habiller la population mondiale en 2050", explique Maxine Bédat , PDG et co-fondatrice de Zady. «Alors que nous avons trouvé des moyens de rendre les voitures plus propres et plus économes en carburant, nous vivons toujours dans un monde où 98% des travailleurs d'usine ne reçoivent pas de salaire décent et où les usines comptent sur l'approvisionnement en énergie le plus sale une mode rapide qui n'est portée en moyenne que sept fois avant d'être mise au rebut et de boucher nos sites d'enfouissement.

Ce n'est pas un système durable et nous, en tant qu'individus, détiennent un pouvoir immense pour persuader les marques de créer des produits propres, de haute qualité et finalement meilleurs pour nous. "

Plus loin dans la chaîne d'approvisionnement, il y a aussi un gaspillage considérable dans le processus de production." Pour mettre les choses en contexte ", écrit Orsola de Castro dans The Guardian, pour produire 80 milliards de vêtements par an. Chaque année, 60 milliards de mètres de tissu tombent sur le sol de la salle de coupe."

Trois pièces pas si faciles

La production de vêtements représente 10% de l'impact carbone total Selon Zady, il y a trois raisons importantes à cela:

Production de vêtements sur l'Overdrive La première raison tient au rythme vertigineux de la consommation de vêtements: plus de 150 milliards de vêtements sont produits chaque année, ce qui se traduit par 20 nouveaux articles par an pour chaque habitant de la Terre: en moyenne, chaque vêtement n'est porté que 7 fois. > Le passage du naturel au synthétique

Les fibres synthétiques bon marché deviennent de plus en plus populaires, ce qui permet de garder les nouveaux vêtements à un prix abordable, voire négatif, car le polyester est présent dans 50% des vêtements. en termes de parts de marché. La production mondiale de polyester devrait passer de 40 millions de tonnes en 2010 à 70 millions de tonnes en 2030. Malheureusement, le polyester est un produit à base d'huile. inten Sive que même le polyester.

Production de charbon

La production de vêtements est concentrée dans des pays comme le Bangladesh et la Chine, qui dépendent de l'électricité alimentée au charbon. Eau

En ce qui concerne les vêtements et l'eau, le vieil adage selon lequel vous êtes ce que vous portez prend une toute nouvelle connotation. Une étude récente menée en Californie a révélé qu'environ un quart des poissons achetés sur les marchés locaux contenaient du tissu. La cause probable est la fibre en suspension dans l'effluent des machines à laver qui finit par passer à travers 200 stations de traitement des eaux usées de l'état et de trouver son chemin vers la mer. Par exemple, environ 1 900 microfibres sont perdues à partir d'un seul vêtement synthétique au cours de sa vie.

Au-delà de l'excrétion des microfibres dans les cours d'eau, l'industrie de la mode et du textile a un certain nombre d'impacts importants liés à l'eau. Quelque part entre 17 et 20% de la pollution industrielle de l'eau est attribuée à la teinture et au traitement des textiles, qui dans le monde implique l'utilisation d'environ 8 000 produits chimiques synthétiques dans le processus.

Même en s'éloignant des produits synthétiques, la croissance du coton est un autre sujet de préoccupation, représentant 2,6% de l'utilisation mondiale de l'eau. Environ 53 pour cent du coton est cultivé sous irrigation. Environ 99% du coton est cultivé à l'aide d'engrais chimiques, ce qui est impliqué dans l'eutrophisation des cours d'eau résultant des dépôts de nutriments liés au ruissellement agricole.

Les forêts attaquées

Bien que les forêts soient une ressource renouvelable lorsqu'elles sont bien gérées, les activistes affirment que l'industrie du vêtement est responsable de la déforestation des forêts sensibles. Le Rainforest Action Network affirme que «les forêts à travers le monde sont détruites, transformées en pâte et utilisées pour créer les tissus que nous portons tous les jours». Dans cet esprit, il a lancé son programme Out of Fashion pour attirer l'attention sur le problème. Les forêts sont abattues pour créer des plantations d'arbres pour la production de tissus tels que la rayonne et la viscose.

Prendre des mesures pour le changement

De plus en plus, des actions telles que celles de Zady remettent en question le statu quo de la mode insoutenable, soutenue par d'autres initiatives telles que Fashion Revolution Day, qui a vu des selfies accroître la transparence. Le mouvement est aidé par le soutien de célébrités. L'annonce de Zady a donné lieu à l'approbation d'un certain nombre de célébrités, y compris Mark Ruffalo, Stella McCartney et d'autres. Ce sont des étapes significatives mais petites vers la mode durable. Le temps nous dira si de tels efforts peuvent transformer la mode en un look plus durable.